Zoom sur Marion Poitevin, première femme CRS Montagne
Marion Poitevin est cheffe d’équipe au centre de secours de Modane, en Savoie. Elle est aussi la première femme à avoir intégré, en 2016, le corps d’élite des CRS Montagne jusque-là exclusivement masculin.
Passionnée de montagne et d'alpinisme depuis toujours, ses compétences et son sang-froid lui ont ouvert les portes du milieu très fermé du secours en haute montagne. Pourtant, tout n'était pas gagné d'avance pour cette alpiniste accomplie.
Monitrice d'escalade à 20 ans et membre de la première Équipe Nationale d’Alpinisme Féminine ENAF à 23, elle hésite pourtant à se présenter au diplôme de Guide de haute-montagne, en manque de figure féminine. Poussée par ses parents et son entourage, elle réussira le concours devant bien des hommes.
En 2008, Marion sera remarquée par le commandant du GMHM (Groupe Militaire de Haute-Montagne) qui lui proposera d'intégrer ce groupe d'élite. Seule femme parmi des dizaines d'hommes, son intégration sera difficile et 3 ans et demi plus tard elle demandera son transfert en tant qu'instructrice à l'École militaire de haute-montagne (EMHM) où elle enseignera pendant 3 ans aux Chasseurs Alpins, tous des hommes.
Marion passe ensuite le concours de Gardien de la paix et après 1 an en école de police intègre directement, en 2016, la brigade des secouristes en haute-montagne grâce à son diplôme de Guide. Encore une fois, elle sera la première femme à briser le plafond de verre et à devenir CRS Montagne.
Aujourd'hui, 4 femmes exercent en tant que secouriste au sein des CRS Montagne.
Passionnée de montagne et d'alpinisme depuis toujours, ses compétences et son sang-froid lui ont ouvert les portes du milieu très fermé du secours en haute montagne. Pourtant, tout n'était pas gagné d'avance pour cette alpiniste accomplie.
Première femme à intégrer le GMHM, l'EMHM et les CRS Montagne
Monitrice d'escalade à 20 ans et membre de la première Équipe Nationale d’Alpinisme Féminine ENAF à 23, elle hésite pourtant à se présenter au diplôme de Guide de haute-montagne, en manque de figure féminine. Poussée par ses parents et son entourage, elle réussira le concours devant bien des hommes.
En 2008, Marion sera remarquée par le commandant du GMHM (Groupe Militaire de Haute-Montagne) qui lui proposera d'intégrer ce groupe d'élite. Seule femme parmi des dizaines d'hommes, son intégration sera difficile et 3 ans et demi plus tard elle demandera son transfert en tant qu'instructrice à l'École militaire de haute-montagne (EMHM) où elle enseignera pendant 3 ans aux Chasseurs Alpins, tous des hommes.
Marion passe ensuite le concours de Gardien de la paix et après 1 an en école de police intègre directement, en 2016, la brigade des secouristes en haute-montagne grâce à son diplôme de Guide. Encore une fois, elle sera la première femme à briser le plafond de verre et à devenir CRS Montagne.
Aujourd'hui, 4 femmes exercent en tant que secouriste au sein des CRS Montagne.
Le quotidien de Marion, en tant que CRS Montagne
En tant que CRS Montagne, la principale mission de Marion Poitevin est bien entendue le secours à la personne. Randonneur qui dévisse, skieur imprudent, victime d'avalanche... les dangers de la montagne sont nombreux et les secouristes CRS Montagne sont appelés dès lors que le blessé est en zone inaccessible pour le SDIS. À bord de leur hélicoptère ou à pied, en fonction des conditions météorologiques, les secouristes ont pour mission de localiser les personnes en difficulté afin de leur apporter les premiers secours et les secourir.
« Dans le département de la Savoie, on assure cette permanence de secours en alternance hebdomadaire avec le PGHM », précise Marion, affectée au centre de secours de Modane, en Savoie.
« Le plus gros de notre métier est ce moment d’intervention. Le reste, c’est toute la partie entraînement. Pour bien connaître notre zone d’intervention, rester en forme et être prêts à intervenir. On a aussi un volet judiciaire : certaines interventions peuvent demander des procédures qu’on doit connaître. »
© Marion Poitevin / CRS